Un hélico sans gyroscope, c'est comme une voiture sans volant ! il n'est
pas possible de conduire ou piloter sans !
Il existe 3 sortes de gyroscopes.
Le premier est également le plus vieux.
Gyroscope mécanique, il travaille avec un poids rotatif tournant à XXX tr/min, je ne sais pas la fréquence de rotation, mais cela doit avoisiner les 1500 à 2000 tr/m.
Ce gyro reste un des plus délicats. Lors d'un choc ou crash alors qu'il se trouve en rotation c'est très mauvais pour lui, cette masse en rotation ( qui pèse quand même son poids ) peut très facilement produire des dégâts sur le système de suspension ainsi que sur le mécanisme.
Il y en a sans roulement : Après un choc, les douilles, où est placée la masse en rotation, peuvent avoir pris un certain jeu, le poids à nouveau en rotation peut à un certain moment ( en vol ) vibrer à l'intérieur des douilles ce qui amène un fort ralentissement de la masse. Cette dernière étant freinée va automatiquement créer un désaxage du gyro, qui lui, croit un changement de direction sur le lacet ( direction ) corrige avec le servo ! Seulement si ce phénomène se produit lors d'un vol en marche avant, l'hélico se met à tourner sur lui même !
Il y aussi les mécaniques avec roulement : Il y a beaucoup moins de chance que le phénomène ci-dessus lui arrive, même jamais.
Je perds très vite confiance dans de tels appareils supers délicats. Un crash et je jette loin le gyro. Moi, voler avec du matériel ( mécanique sans roulement ) où je ne sais pas s'il me fait une variante, c'est pas mon truc. Et par-dessus le marché, s'il tombait en panne ou qu'il débloque c'est garanti que le modèle se trouve en translation rapide loin de nous évidemment.
Inconvénient :
Consomme passablement de courant avec sa masse en mouvement
Super fragile mais à l'époque il n'y avait que ça !
Lourd et encombrant avec tous ses boîtiers de commandes.
Le Piezo Gyroscope
Réelle révélation technologique. Il fonctionne avec trois quartzs chacun placé à 120 degrés l'un de l'autre.
Bien plus précis que les gyros mécaniques, réelle réduction de poids, l'encombrement
du système a également été retravaillé et en plus la consommation est passablement
réduite.
Bref => que des avantages.
Le piézo devient tellement rapide qu'un servo ordinaire n'arrive plus
à suivre les minuscules changements de direction ordonnés par le gyro.
Le seul avantage qu'obtient ce dernier avec un servo ordinaire est qu'il
ne consomme trois fois rien en augmentant la solidité et la fiabilité.
Le servo à monter avec un tel gyro est sans contrefaçon le FUTABA S-9203,
il travaille presque 2 fois plus rapidement qu'un servo S-9202 en gardant
une puissance de 5,5 kilos.
Son prix reste dans la norme de nos moyens financiers ! CHF 160.-
Exemple d'un bon compromis Gyros Piézo /Servo
Un mixage proportionnel de cette fonction sur la radio est le bienvenu et permet un vol stationnaire sympa et reposant pour le pilote.
Le plus gros problème dans ma carrière de pilote d'hélicoptère modèles réduits, était sans aucun doute LES GYROSCOPES
Je ne sais plus si je vous ai déjà dit pourquoi j'ai commencé avec les
hélicos radiocommandés.
Je possédais déjà un avion Trainer, un planeur, des buggys et un gros bateau.
Ce bateau avec un moteur K & S marine de 15 cc. avait certain problèmes
de réglage moteur.
Bref, il me cassait les pieds, je n'arrivais pas à le régler et combien
de fois je suis parti à l'eau en slip ( évidemment, au printemps ou automne
) en tout cas, l'eau était froide ( froide, comme ça petit ) certaines personnes
du club doivent se rappeler de ce bateau avec lequel j'étais venu lors d'une
manifestation à la plage d'Avenches, il y a bien des années de celà.
Bref, je l'ai échangé contre mon premier hélico un Shuttle avec un OS 32
et une radio Futaba Challenger.
La personne ex propriétaire du modèle m'avait précisé que ce boîtier (
Gyroscope ) était là pour augmenter la puissance des servos. OK que je me
suis dit !
Moi, aucune idée, ça me semblait bizarre mais ne connaissant rien, je l'ai
cru sur parole.
Le jour de mon premier vol hélicoptère dans notre jardin arriva.
J'ai pris la décision de ne pas enclencher ce boîtier qui faisait du bruit
avec le poids tournant à l'intérieur. ( pour moi une consommation des batteries
superflue )
Essai de décollage et Houla houla, !?!!?!?!?!
J'ai vite compris pourquoi la personne m'avait échangé cet appareil de
la mort avec mon bateau !
Impossible de contrôler quoi que ce soit sur ce truc machin chose ! Heureusement
qu'il avait le patin en croix pour les débutants, sinon il serait décédé
encore sur place le même après-midi.
Les déplacements latéraux gauches / droites et longitudinaux avants / arrières
semblaient encore avoir une chance d'être maîtrisables, mais la queue AUCUNE
CHANCE.
Mes parents intéressés par ce nouveau modèle ont bien dû se dire des choses.
( fiston, ce n'est encore longtemps pas acquis )
Est-ce que ce manque de contrôle total de la queue, provenait-il du manque
de la puissance des servos ? Allez hop, j'enclenche le boîtier, re décollage
=> => => c'est magique !!!!
Je me suis vite renseigné vers des personnes compétentes, sur l'effet que
ce gyro peut avoir sur l'hélico. Je vous rassure, je n'ai jamais osé leur
dire que j'ai débuté à piloter sans gyro.
Tout ça, pour vous dire que mon expérience sur les gyros commença vraiment à zéro !
Il était mécanique et non réglable depuis la radio ( le plus simple à l'époque
) associé à un boîtier de commande et un interrupteur allant avec le système.
Après mon premier crash hélico provenant d'une erreur de pilotage, il y
a maintenant 9 ans, je l'ai remis en fonction sans chercher quant à sa bonne
fonctionnalité. Il semblait en ordre et ne sachant pas les dégâts internes
que cela a pu causer.
Il ne fallu pas attendre beaucoup de vols pour que le gyro m'ait fait pivoter ma machine dans une interminable pirouette. Enfin, après avoir basculé sur la tranche, elle s'est quand même terminée brusquement.
Il est vrai, que j'étais encore un pilote débutant et que ça aurait pu être une erreur de ma part, mais il est vraiment parti d'un coup sans que j'aie une raison de toucher au manche anti-couple. Et c'était mon deuxième crash !
Le manque de confiance que m'a apporté ce maudit machin, m'a fait prendre
un choix évident de changer de type de
gyro !
Le prix était de CHF 249.-
D'ailleurs, c'est ce dernier facteur qui m'a fait prendre la décision de
la marque au lieu d'un Futaba nettement plus cher.
Ce n'était pas non plus une bonne décision, nouveau crash ( erreur de pilotage
) avec mon Shuttle monté avec ce gyro Piézo de Conrad.
Les nouveaux essais à basse altitude ne m'ont pas apporté satisfaction.
Il ne me semblait pas normal les accours anti-couple qu'il me faisait.
Avec une perte de confiance totale, alors que je commençais à maîtriser
le vol en translation, je me suis approprié d'un vieux Hélimax 60 de Graupner
qui traînait depuis des années au fond du garage d'un copain.
Et je me suis re-décidé pour le Gyro Futaba 154 standard qui se trouvait
dans les alentours de CHF 150.- Si je crashais cette fois l'hélico à cause
du gyro => tant pis !
Ce ne fut pas le cas, cette vieille mécanique vibrante de partout fut mise
à la poubelle après que le châssis se fendit après tout de même beaucoup
de vol et impossible de retrouver des pièces de rechange.
Nouvel achat d'un Shuttle d'occasion que j'avais trouvé dans un magasin à Fribourg et l'achat d'une bonne Radio FC 18 V3 plus, ces investissements m'ont redonné plaisir à voler sans casser à cause d'un matériel peu fiable. Depuis ce jour là, je sentais les progrès que je faisais. Le rajout d'un fuselage Jet Ranger sur la mécanique du Shuttle, m'a fait envie de m'acheter des modèles plus gros. Evidemment, je me trouvais à cette époque un excellent pilote à qui il ne pouvait plus rien arriver ! Ah là là…
L'hélico étant vendu mais pas encore livré, il me fallait faire un dernier
vol ! le beau fuselage Jet Ranger est parti en CHIPS ! Ce terme est bien
connu ! mais c'est en général très mauvais quand il est employé.
Ayant décidé de faire ce vol sur le Mont-Vully, le dernier virage a fini
par effleurer les branches d'un pin ! Les pales en bois ne supportant pas
ce contact externe, sont parties en miettes et le fuselage une fois arrivé
au sol aussi !
Résultat, j'ai dû sortir un cornet pour les restes, suivi d'une sacré réduction
du prix lors de la vente et pour moi des frais supplémentaires de réparations.
La somme que je tirerais de la vente de ce qui restait de mes deux Shuttles, était prévue pour m'approprier un Schlüter Magic avec fuselage Jet Ranger dont je rêvais depuis quelques temps, hé oui ! avec les belles photos dans les catalogues.
J'ai fini par me rendre à la bourse de Dombresson où j'ai trouvé un superbe Ecureuil AS 350 B de Robbe. Il était à l'état brut dans le carton avec un moteur OS 61 et une mécanique Graupner Heim, le tout était neuf et rien ne manquait !
Construction et essais sans la peinture.
Les servos et le gyro m'ont coûté près de CHF 900.- étant donné que l'hélico était bon marché, l'investissement n'a pas trop dérangé.
Essais OK. Le gyro m'a tout de suite donné toute satisfaction et une nouvelle sensation de calme à la queue lors du pilotage. Il me manquait par contre un peu de répondant sur la vivacité de la queue. Le boîtier anti-couple livré avec le carton de l'Ecureuil était de marque Vario. J'ai appris par le magasin qui m'a vendu le gyro qu'un boîtier anti-couple Graupner possède un autre rapport de pignon que le Vario ( le Graupner tourne plus vite à la sortie ).
Résultat, le gyro fonctionne à merveille et le manque de vivacité venait donc d'un rotor arrière trop lent. PS : Je sais aujourd'hui qu'il existe des autres pignons coniques pour les boîtiers Vario afin d'augmenter la fréquence de rotation. ( je ne les ai toujours pas changés )
La peinture finale étant tellement bien sortie, que j'avais à nouveau peur de détruire mon modèle. Après quelques vols cools, je le trouvais bien joli, tout beau, mais pas assez nerveux. Hé oui, ce modèle reste une grosse carcasse sans aérodynamisme ( donc lent ) et ce n'est pas trop réaliste de faire le sac avec !
De plus l'hiver approchant, je l'ai mis sur une tablette croché au mur de mon salon. Il avait définitivement trouvé sa place et ne voulait plus la quitter.
Le nouvel achat fut un Futura SE Yougblood que j'avais découvert dans la vitrine chez Hope Modellbau à Berne. Il était complètement monté, peint et avait déjà servi. Il ne me restait qu'à mettre l'électronique et les pales.
Le choix fut vite fait, je commençais à avoir mes préférences question
équipement radio. Idem comme l'Ecureuil => S-9202 et S-9203 + G 501
Là ça commençait à tabasser des pales !
Avec ce modèle d'hélico et l'électronique choisie, j'avais du matos de top qualité !
Autre problème, le régime moteur variait beaucoup avec mes accélérations poussées, même avec la FC 18 qui possède 5 points de réglage le long de la courbe/course servo, c'est dur dur de garder le CAP avec le rotor anti-couple. Il est bien clair que lorsque le régime du système varie, il faut contrer avec la direction. Si le régime ne revient pas de suite, les trims changent. Un gyro corrige des à-coups mais pas de longue variation de régime.
Lisant les revues d'hélicos, je devais essayer un régulateur de régime.
Restant fidèle à la marque Futaba, le choix fut vite fait => CSC 2200.
Cercle rouge => curseur proportionnel prévu pour le réglage du régime.
Il faut brancher le curseur dans la radio à l'emplacement N° 7.
Un disque avec 3 aimants disposés chacun à 120° et placés sur l'axe principal
du rotor.
Le capteur livré avec le kit est placé tout près du disque de telle sorte
qu'il reste 1 à 2 millimètres en dessus du passage des aimants.
Attention, le capteur doit solidement être fixé, s'il se décale un peu et
que la distance entre les aimants augmente trop, alors fini le contrôle.
Ce dernier est certes bien, mais cela implique le rajout d'un curseur proportionnel dans la radio suivi d'une conscience de ce que l'on fait, un réglage moteur parfait et SURTOUT une attention particulière lors de chaque mise en rotation du rotor !
4 fiches sortant du régulateur :
Une prise sur la sortie du récepteur N° 3 ( Gaz ).
Une prise reliée au servo des gaz.
Une prise allant au capteur magnétique placé sur l'axe principal du rotor.
Une prise allant à la sortie N° 7 du récepteur.
C'est pourquoi, il faut pouvoir voler avec la courbe des gaz programmée.
UNE TOUTE GRANDE ATTENTION que le curseur ne soit pas en position haute lors de la mise en rotation du rotor !
Ce régulateur ne contrôle pas le servo des gaz en dessous d'un régime rotor
de 600 tr./min.
Donc, tout se passe normalement avec le manche des gaz/pitch en dessous
de cette fréquence, mais lorsque que l'on monte gentiment le régime et qu'il
passe le cap des 600 tours, avec un curseur en bout de course haut, là,
cela se corse et devient dangereux.
Le régulateur met la patate d'un coup, il vous envoie le servo des gaz à
fond et vous pousse le régime bien au-delà des 2000 tr. ( ça dépend de l'incidence
des pales ) mais je vous assure que vous aurez un sacré coup de stress et
une peur certaine de faire exploser votre machine !!!
Mon conseil : Programmer la course mini du curseur proportionnel aux alentours
de 500 tr. et surtout la course maxi à deux tiers des gaz. ( on peut toujours
augmenter plus tard )
Ça devrait vous faire une plage du régime de 500 à 1800 tr./min.
Ce dernier réglage vous limite juste le régime à une certaine fréquence
( exemple 1800 tr. )
Il ne va pas empêcher de placer le servo des gaz à fond lors d'une accélération
en vol.
Ne régler en aucun cas le régime mini à plus de 600 tr. ça impliquerait
qu'une fois le rotor en marche dépassant la fréquence de rotation mini du
régulateur, il vous soit impossible de faire
la chose inverse et donc de couper le moteur => le curseur ne pouvant pas
passer au-dessous ! La seule solution alors est de programmer une augmentation
de la course mini voie N° 7 dans la radio.
Pas terrible de bidouiller dans la radio alors que votre hélico tourne toujours
à passer 600 tr.!
Aujourd'hui avec ma radio FC 28 c'est bien plus pratique et moins dangereux.
Je ne commanderais pas le régime rotor par l'intermédiaire d'un curseur
proportionnel comme je l'ai fais jusqu'à ce jour, mais tout en programmation
avec la radio sur les 3 programmes de vol avec une bonne temporisation entre
chaque changement !
Du fait que je n'emploie plus de curseur, il me faut un interrupteur de voie 2 positions. Ce dernier n'est pas obligatoire mais fort pratique, je peux depuis la radio et lors du vol déclencher le contrôle du régulateur. Déjà pour commencer ça m'évite de débrancher les câbles ou même retirer complètement le boîtier en cas de non emploi et deuxièmement, comme nous l'avons vu ci-dessus avec les risques qu'amène un tel gadget restent ( engorgement du moteur ) et, s'il me fait le coup, j'ai toujours la variante de couper l'effet du régulateur durant le vol.
Le régime rotor pouvant bien être mesuré avec un optocapteur externe ou
interne à la FC 28, il est assez facile de régler le régime par le biais
de la course servo N° 7 !
Je le ferais avec une incidence de pales principales à 0°. Il me suffira
simplement d'augmenter le pourcentage N° 7 jusqu'à obtenir le régime désiré
! Ou encore mieux, faites ce réglage sans les pales principales et anti-couples,
l'optocapteur sera placé en dessus des palettes. Attention de ne pas trop
dépasser un régime de 2000 tr./minute.
PS : Etant donné que toutes les pales manquent sur le modèle, allez-y très doucement avec les gaz. Le mécanisme nécessitant moins d'efforts, le régime rotor augmente très vite et surpasse le régime donné au régulateur. Le servo des gaz réduit de suite l'ouverture du carburateur et ré-augmente etc… un affolement du servo des gaz est alors bien visible ! Donc doucement avec ça ! Une temporisation de minimum 5 secondes doit être tenue !
Notez les paramètres de la voie N°7 de la radio qui sont ci-dessous en rouge, sur une étiquette que vous pouvez coller sur la face arrière de votre régulateur. Lorsque vous changez de radio, de modèle ou de voie de programmation, ces valeurs devraient plus ou moins correspondre.
PS : Ne vous posez pas trop de questions de savoir ce que sont ces quatre programmes de vol ! Nous les verrons en détail plus loin !
Exemple de mon réglage définitif à la radio sur le modèle Futura :
Programme de vol normal => il serait bien de descendre les deux courses servos N°7 à 0
Programme de vol N° 1 Course voie mini N°
7 à 0 % ( 0000 tr ) et maxi
à +12 % ( 1300 tr )
Programme de vol N° 1 Course voie mini N°
7 à -25 % ( 1400 tr ) et maxi
à +36 % ( 1500 tr )
Programme de vol N° 2 Course voie mini N°
7 à -46 % ( 1600 tr ) et maxi
à +55 % ( 1700 tr )
Programme de vol N° 3 Course voie mini N°
7 à -63 % ( 1800 tr ) et maxi
à +70 % ( 1900 tr )
La course servo mini N° 7 de -20 % doit avoisiner les 500
Exemple du programme N° 2 :
J'ai également décalé le centre à 46 % pour obtenir avec le commutateur ( 3 positions ) la mise en contrôle du régulateur déjà depuis la position centrale de ce dernier.
Exemple du programme N° 1 :
Je n'ai pas besoin de décaler le centre, le commutateur de voie n'ayant pas de position médiane ( 2 positions ) la mise en contrôle du régulateur est directe.
Attention ! Je ne peux pas certifier l'exactitude des données avec les pourcentages courses servos minis, je n'ai pas encore fait les tests sur une machine !!!!
UN AUTRE BON EXPLICATIF EN IMAGES EST DANS LE CHAPITRE
" Le Driver livré avec le simulateur est d'une aide précieuse "
Question moteur hélico 10 cc,
Je n'emploie pas de nitrométhane dans le carburant => réglage moteur jamais à 100%
Si, par malheur, l'on tire trop longtemps sur le pitch et que le régime
rotor descend trop bas étant donné que le régulateur veut absolument garder
le régime, ce dernier met plein gaz et il se pourrait bien qu'il engorge
le moteur et qu'il finisse par caler.
Alors ATTENTION avec ce genre de gadget qui peut bien fonctionner avec un
bon moteur et surtout un bon réglage des pointeaux, mais sinon pas touche
!
De nos jours, avec l'arrivée sur le marché des moteurs thermiques pour hélicos
de 15 cc. la vente des régulateurs de régimes va reprendre.
Il y a deux différences avec son prédécesseur, le CSC 2200.
Avec un moteur de classe 90, il n'y n'aura aucun problème de contrer une
quelconque baisse de régime rotor compte tenu d'une surpuissance.
Tout de même attention avec ces nouveaux moteurs, qui pour moi, est encore
un peu jeune et pas assez testé. Laissons tester les autres pour nous !
Avec l'arrivée des moteurs 15 cc. ( 90 ) ils ont certes un couple plus
grand, mais un même temps, ils tournent avec un régime moteur plus bas.
Question émission sonores, c'est bien !
Par contre cette baisse de régime amène diverses modifications sur l'hélico telles que pignons, roues de ventilation en métal, embrayage, échappement… et augmente surtout les vibrations sur votre machine ( piston plus lourd ), d'où il se peut bien que vous obteniez de la casse dans les composants électroniques.
C'est un des derniers bébés développés par OS, avec ces 11,5 centimètres
cube, il garde une plage de régime identique à la classe 60. Il ne sera
pas nécessaire de changer un quelconque couple ou rapport de pignons.
La puissance développée approche celle de son grand frère 15 cc. mais avec
beaucoup moins de vibrations. Il surpasse largement le meilleur OS 61 SX
WC (World Champions
chip)
PS : Cà sera mon prochain moteur hélico !
_____________________________________
PS : C'est là que l'on remarque que ce document a été créé pendant plusieurs mois, j'ai déjà des nouveautés 2003 sur les moteurs de classe 90
J'ai parlé ci-dessus des problèmes moteurs 15 cc. ( vibrations extrêmes
)
Cela a été partiellement résolu. Comme nous le voyons, les erreurs de jeunesse
se corrigent toutes seules !
C'est la preuve qu'il ne faut pas sauter sur les derniers produits sortis
sur le marché.
La toute nouvelle bête de guerre !
De la puissance sans limite à prix raisonnable ?!?!?!? ( c'est sérieux pour le prix )
PS : Désolé pour la tâche rouge sur l'image. Je ne voulais pas laisser
visible le site Web !
Pour ne pas me mettre tous les revendeurs CH sur le dos, évidemment !
Il doit être valable avec son piston allégé et son nouveau carburateur
à trois pointaux. Facilement reconnaissable avec ces couleurs peu habituelles.
Je pense que la classe de 90 à fait ses preuves. Attention, la culasse ne
doit pas entrer dans chaque conduit de refroidissement. ( elle est plus
haute que d'hab.)
Voir dans le sous-titre " les culasses peuvent être modifiées "
Personnellement, je ne suis pas contre ce nouveau moteur et je pourrais
peut-être envisager de monter ce MONSTRE sur
une de mes mécaniques. ( Monstre => pas en taille mais en puissance. )
Il faut tout de même faire attention de ne pas arracher le rotor principal
de la mécanique avec des accélérations démentielles !
La meilleure Formule 1 au départ d'un GRAND PRIX ne verrait que l'arrière
de mon échappement ! = :O)
( Bonjour les G )
Renseignez-vous sur la solidité de votre mécanique ! Le Genesis ou peut-être mon Futura SE supporterait de faire le sac avec une telle puissance. Je pense que des pales principales en Carbone renforcé kevlar sont obligatoires ! C'est également une évidence qu'il ne faut même pas discuter d'une corde à piano pour la transmission arrière!
Le Genesis possède une butée à bille sur l'axe principal. C'est mon seul
hélico qui a cette option vraiment valable.
Le Magic qui maintient son axe principal en place avec une simple douille
truffée de 2 vis sans têtes M3, vous pensez bien qu'avec un moteur OS-91
SXH et un pilote appelé " t'es pas un peu nerveux là ? ", la mécanique reste
sur place alors qu'il y aurait une première sur le terrain du Club d'Avenches
" un rotor unique en furie en train de se barrer tout seul " style étoile
japonaise et une mécanique amputée de son ventilateur.
Mon impression sur les hélicos 60 actuellement sur le marché qui peuvent
être modifiés en version 90 => Bof Bof, je pense qu'ils ne sont pas assez
adaptés !
S'il y a la possibilité, procurez-vous directement des mécaniques prévues
pour cette classe. Le châssis et tout et tout sont conçus pour ce type de
moteur.
Exemple :
Futura Nova
Quatro Caliber 90
JR Sylphide 90
X-Cell Fury 90
… Aie aie, je commence sérieusement à dévier du paragraphe des ...
Seulement une tendance, parce que les gyros au silicone étaient trop récents à l'époque et comme pour tout le monde, je n'aime pas les maladies de jeunesse !
Au fait SMM est l'abréviation de ( Silicon Micro Machine )
et AVCS est l'abréviation de ( Angular Velocity Control System ),
plus communément appelée Conservateur de CAP ou Verrouillage de
CAP
Je n'ai toujours pas fini de construire la machine, donc pas encore de
gyro pour ce modèle.
J'ai déjà fait quelques essais de vol avec le Lama, mais j'ai employé le
gyro G 501 du Futura.
Entre-temps, nouvelle bourse à Yverdon => pour moi qui ne voulais vraiment
rien ramener, je suis tombé amoureux d'un superbe Genesis.
Résultat presque signé de ma part. Après de longues heures et un calcul
financier, je me suis décidé pour l'achat.
PS : D'accord, il y a du bordel ! Je promets de ranger !
Petite anecdote sur la photo du Genesis ( 2 en-dessus ), notez les quatre
gommes souples de couleur orange fluo sur le patin.
Ces dernières ont deux raisons majeures d'être à cet emplacement.
Premièrement, l'aspect visuel en cours de vol est amélioré, un look plus
jeune lui est également attribué.
Deuxièmement, le verrouillage de CAP a une fâcheuse tendance de faire tourner
l'hélico sur lui-même avant le décollage. La raison est qu'il n'a pas encore
pris ça référence de Cap alors qu'il se trouve encore sur le sol.
Lors du décollage un mini à-coup est classique. Nous parlons ici que d'une
fraction de seconde mais elle est quand même perceptible.
Prendre cette référence lui est seulement possible en vol, avant non ! C'est
pourquoi, sur un sol plus ou moins glissant, style chemin en béton sale
ou humide, la machine va forcer/racler par terre et probablement tourner
sur elle-même. Les gommes sur le Genesis empêchent en partie ceci et, en
plus, elles évitent toute détérioration du revêtement d'un meuble ou d'une
table.
Pour contrer autrement cet effet de rotation au sol, il y a deux solutions
:
Corrigez la direction avec le manche de la radio pour maintenir le cap juste
avant tout décollage ou décollez sans verrouillage, le passage en mode verrouillage
durant le vol ne pose aucun problème et ne présente pas d'à-coups, pour
autant que le passage se fasse vite ( commutateur 2 positions ).
OK, revenons-en au gyros et servos
Le servo 9205 n'est pas un digital, donc on ne peut pas actionner le verrouillage
de CAP.
Après m'être informé sur les pourquoi et comment des servos digitaux, je
n'ai pas hésité à m'approprier un digital !
Les pales arrières du Genesis sont en fibre de carbone, donc supers légères. Ça m'a permis de faire le choix sur le Futaba S-9253 ( 2 kilos de poussée ) C'était le plus rapide servo sur le marché
Le Genesis est une machine avec laquelle on ne s'ennuie jamais ! On peut
y aller à DONFF !
à DONFF = à FOND PS : C'est la traduction du
terme employé par notre pote du Club (J.P.)
J'ai également équipé mon Futura avec ce gyro mais par contre, avec un
servo digital Futaba S-9252 qui présente quand même une puissance de passé
3 fois supérieure ( 6,6 kilos de poussée ) avec qu'une légère diminution
de la vitesse.
C'est également un ensemble vraiment conseillé !
PS : Si l'on réfléchit plus loin, la solution N° 2 ( S-9252 ) nous permet de servir ce servo d'une excellente puissance ultérieurement sur des modèles d'avion ou tout autre emploi sur hélico, alors que le 9253 serait trop faible !
Ces deux derniers, ensemble, Gyros/Servos en V. de CAP vous permettent un piqué à haute vitesse en marche arrière sans pour autant que la queue de l'hélico dévie ( aucune chance ) pour autant que vous redressiez à temps, évidemment !
PS : Pour limiter un peu les frais avec ce gyroscope, choisissez son petit frère ( GY 240 ) qui a, mis à part le réglage de la sensibilité depuis la radio, exactement les mêmes caractéristiques.
Sur le Magic, il y avait déjà un G 153 BB Linéaire, il me semble correct
Qu'il soit monté sur roulement à bille, me rassure vachement !
C'est un vieux gyro qui doit être sorti sur le marché en 1994
Ce dernier commande un servo Graupner C 4041 ( connais pas les caractéristiques
)
J'ai toujours le gyro G 154 standard et il fonctionne encore bien.
Le gyro piézo de Conrad est aussi toujours en ma possession, mais évidemment
les deux ne sont plus employés.
PS : Ne voulant plus employer ces deux derniers, de même que je n'oserais plus vendre ce matériel devenu peu fiable, je me suis servi des fiches pour tout changement sur des vieux servos d'autres fabricants placés dans des modèles d'avions ou planeurs !
Il n'est pas dans mes moyens financiers et de ce fait je n'en possède pas.
Il est purement employé en compétition.
Il peut seulement fonctionner avec un seul et unique servo tout en aluminium
pour un meilleur refroidissement, d'ailleurs il ne se vend pas tout seul.
( disponible qu'avec le gyro S-9251 )
La fréquence électrique est plus haute qu'avec un autre gyro, il me semble
320 hertz.
Ce gyro est surtout utile sur des machines truffées d'un moteur de 15 cc qui, lui, possède des différences de couple plus grande qu'un moteur de classe 60.
La vitesse de la pirouette peut être exécutée encore plus rapidement. ( en dessous de la seconde )
Le tout dernier achat, un GS Alpha du fabricant Kalt.
PS: Je l'ai acheté avec toute l'élecronique.
La photo du haut le montre sans cette dernière. La photo à été prise par après.
Question réglage du gyro, je n'ai rien touché à la base ! J'ai programmé
la sensibilité à 65 % voie N° 5 de la radio,
c'est tout !
J'ai juste placé le servo sur la poutre de queue avec une nouvelle commande
anti-couple.
Sur ce modèle dont le type de vol que je vais appeler " promenade du dimanche
" le remplacement avec un gyro plus performant ne servirait strictement
à rien et serait exagéré et déplacé ! La commande reste une corde à piano
gainée et guidée qui était livrée neuve avec toutes les pièces détachées.
J'ai laissé le reste de la machine dans l'état où je l'ai acheté. Je ne
veux pas perdre du temps avec une mécanique dont j'exploite déjà toutes
les ressources. Question sécurité, ce modèle réduit me semble assez sûr
pour un vol avec des personnes aux alentours !
Notez bien qu'un contrôle complet du modèle est
fait à la fin de chaque jour de vol, comme d'ailleurs pour toutes mes machines
!
Le choix de ce modèle d'hélicoptère fut fait pour son moteur à essence
de 23 cc.
Un emploi journalier est vite fait, bon marché et surtout sans complication.
Je le prends pour des vols pendant mes pauses de midi ! ( pas de caisse
de démarrage, chauffe bougies etc…)
Le plein du réservoir étant déjà fait, il ne me reste qu'à le sortir de
la voiture et avec ma valise radio dans l'autre main, je me déplace dans
la prairie que j'ai choisie.
Deux ou trois pompages de carburant avec la poire se situant sur le carburateur
suivi de quelques coups avec la tirette de démarrage et c'est parti !
Le moteur délivre une bonne puissance sans exagérer, mais reste tout de
même plus soft qu'un moteur au méthanol classique 10 cc. Il est par contre
moins délicat, il ne va pas caler aussi rapidement que son collègue lors
d'une baisse de régime rotor.
Nous causons ici de moteur à essence et de ce fait il y a trois carburants possibles :
Essence sans plomb 95 classique avec 3% d'huile. ( 95 taux d'octane )
Essence sans plomb 98 classique avec 3% d'huile. ( 98 taux d'octane )
Essence d'aviation 100 LL au plomb avec 3 % d'huile. ( 100 taux d'octane
)
Le taux d'huile est personnel mais à votre place, je ne passerais pas en
dessous de 2% !
L'huile employée est également un choix personnel ! De l'huile classique
2 T ( temps) est suffisante pour mon GS Alpha qui a déjà plusieurs heures
de vol derrière lui. Par contre pour un moteur neuf comme sur le Lama, je
trouve dommage d'employer une quelconque lubrification. Il existe des huiles
spéciales prévues à cet effet ! La mienne est la " Carbulin "
Le meilleur moyen du taux d'huile est une appréciation visuelle de la fumée émise. Sachez tout de même qu'ils fument passablement moins que les moteurs au méthanol.
Nous connaissons les deux premiers carburants vu que ce sont ceux de nos
voitures.
Pour le troisième, il est évidemment plus explosif et de ce fait amène un
meilleur rendement au moteur ! Il est employé dans l'aviation et se trouve
sans problème dans les aérodromes ( ex. Ecuvillens ) passez au bureau avec
votre estagnon de 10 litres. Le prix est évidemment plus élevé que la 95
ou 98.
Vous allez rire mais la " 100 LL " coûte à ce jour CHF 1,99
Le surplus de prix avec un carburant classique de véhicule est de 60 à 70
centimes ! Ce n'est rien compte tenu du prix que l'on débourse habituellement.
Voilà, c'est maintenant à vous de choisir si vous optez pour l'un ou l'autre
carburant.
PS : Les moteurs à essence polluent bien moins !
Comparatif :
( Méthanol avec 15 à 20 % d'huile ) => ( essence sans plomb avec 3 % d'huile )
Je sais bien que je ne dois pas vous faire la morale, d'ailleurs ce n'en est pas une, et moi je vole aussi avec des carburants qui polluent.